Une organisation en mode projet

L’Alliance Universitaire de Bretagne s’appuie sur une structure légère de coordination, immédiatement opérationnelle où chaque établissement reste autonome dans ses choix.

« L’Alliance universitaire de Bretagne est un modèle extrêmement souple, cela correspond bien à notre façon de travailler. Elle n’a aucun caractère contraignant pour les établissements, c’est une union libre. Chacun établissement garde son identité et son fonctionnement propre. »

Matthieu Gallou, président de l’UBO

L’objectif est néanmoins d’accroître notre efficacité en travaillant ensemble à l’élaboration de réponses communes à divers appels à projets du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) notamment. L’alliance va surtout permettre de financer ces projets communs pour la recherche, la formation, ou la vie étudiante.

« On a déjà l’habitude de travailler ensemble. On va apprendre à mieux se connaître. »

Alexis Michel, directeur de l’Enib

La convention de coordination territoriale tient en neuf articles, à peine six pages.

« C’est court, mais ambitieux », commente Matthieu Gallou, président de l’UBO. « Court, parce qu’il n’y a pas de transfert de compétences, pas de création d’établissement. Ambitieux parce que nos trois établissements entendent désormais structurer à l’échelle du site leurs initiatives, dans le cadre d’une réelle coordination portant sur l’ensemble des champs relevant de leurs compétences. Nous ne sommes pas de gros établissements, nous devons donc être efficaces et cohérents. »

La gouvernance repose sur un directoire, constitué des chefs d’établissement des
trois établissements fondateurs, et de cinq comités spécialisés (recherche et innovation, formation, vie étudiante, relations internationales, administration). Le directoire se réuni une fois par mois, pour préparer les projets qui seront validés par les instances des trois établissements.

« On fera synthétique, déclare Matthieu Gallou : on votera un budget et un programme d’activités. On travaillera beaucoup sur appels à projets, pour que tout le monde s’empare de cette alliance et gagne à mieux travailler ensemble, à rendre plus efficaces les complémentarités existantes. C’est une vraie politique de site, mais sans structure. »

L’Alliance fonctionne avec un comité opérationnel, réunissant le délégué général de l’Alliance et les DGS (Directeurs généraux des services) des trois établissements. Ce comité préparera les séances du directoire, en lien avec les comités spécialisés et les directions opérationnelles des établissements. Il est par ailleurs chargé de favoriser la bonne coordination des établissements dans la mise en œuvre des politiques du site.

Des partenariats avec les acteurs importants
« Le modèle est extrêmement souple, et convient bien à notre territoire, qui a l’habitude des partenariats, poursuit le président de l’UBO. Cela nous permettra de conclure des partenariats avec d’autres acteurs importants à l’Ouest : IMT Atlantique, Ensta (École nationale supérieure des techniques avancées), École navale, Ifremer…. »